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Programmes et services

Services d’aide aux victimes

Offerts en temps opportun, les services d’aide aux victimes contribuent de façon essentielle à limiter les séquelles que gardent les victimes d’un ou de plusieurs actes criminels.

Les objectifs du Programme d’assistance aux victimes de la GRC sont les suivants :  

  • Atténuer les répercussions de la criminalité et des traumatismes sur les victimes et leur famille, et les aider à se remettre de leur experience
  • Accroître la sécurité des victimes et aider à réduire le risque qu’elles soient la cible de nouveaux actes criminels
  • Augmenter la participation des victimes à l’application du régime de justice pénale
  • Préparer les victimes à témoigner en cour

Dès l’appel initial au secours, puis pendant le déroulement de l’enquête et jusqu’à l'offre d’aiguillage vers les ressources pertinentes, la police travaille en étroite collaboration avec les organismes d’aide aux victimes afin de s’assurer que celles-ci reçoivent sans tarder le soutien dont elles ont besoin.


VictimLink BC

VictimLink BC est le service d’assistance téléphonique destiné aux victimes de crimes. Les travailleurs de soutien aux victimes de cet organisme renseignent et aiguillent les victimes de crimes et offrent un soutien en cas de crise aux victimes de violence familiale et sexuelle, ce qui comprend les agressions sexuelles, la violence dans les relations, les mauvais traitements envers les aînés et les survivants adultes d’agressions physiques et sexuelles.

VictimLink BC met les personnes en contact avec un réseau de ressources communautaires, sociales, gouvernementales, de la santé et de l’appareil judiciaire, notamment des services d’aide aux victimes, des maisons de transition et des services de consultation psychologique. L’organisme offre également de l’information sur le système de justice, les lois et programmes fédéraux et provinciaux pertinents, la prévention de la criminalité, la planification de la sécurité, le registre des ordonnances de protection et d’autres ressources au besoin.

On peut joindre l’équipe de VictimLink BC au 1-800-563-0808. Pour obtenir plus d’information sur cet organisme, consultez le site Web au http://www.victimlinkbc.ca (en anglais)

Violence familiale

À la maison, la violence peut être physique, émotionnelle et sexuelle. Elle peut se manifester dans n’importe quelle relation et toucher tout le monde, peu importe le sexe, l’âge ou l’origine ethnique. La violence familiale n’est pas une affaire privée ou familiale, c’est une infraction. Si vous êtes la cible de violence familiale ou si vous connaissez quelqu’un qui en est victime, vous pouvez demander de l’aide, notamment en communiquant avec le service de police local ou VictimLink BC au 1-800-563-0808, où de l’aide est offerte dans différentes langues.

Un membre tenant un enfant dans ses bras

Crimes haineux

Au Canada, un crime haineux s’entend d’une infraction criminelle qui est commise à l’endroit d’une personne, d’un groupe ou d’un bien et motivée par la haine ou des préjugés envers un groupe identifiable. En C.-B., une équipe chargée de la lutte contre les crimes haineux est en place. En vertu du Code criminel du Canada, les groupes identifiables se différencient des autres par la race, la couleur, l’origine nationale ou ethnique, la langue, la religion, l’âge, une déficience physique ou mentale, le sexe et l’orientation sexuelle.

Les crimes haineux signalés à la police sont pris au sérieux. Les contrevenants déclarés coupables d’avoir commis un crime haineux peuvent se voir imposer des peines plus sévères que pour d’autres infractions criminelles non motivées par la haine.

Des organisations gouvernementales, policières et communautaires travaillent ensemble à la lutte contre les crimes haineux. Ces organisations ont pour mandat de protéger et de soutenir les personnes et les collectivités touchées par les crimes fondés sur l’identité.

  • Composez le 9-1-1 pour signaler un crime haineux.
  • Précisez que vous souhaitez signaler un crime haineux.
  • Signalez les situations d’urgence comme les attentats, les agressions et les menaces.
  • Signalez les crimes qui ne constituent pas une situation d’urgence comme les graffitis, le vandalisme et la propagande haineuse.


Santé mentale et traumatismes

S’installer dans un autre pays n’est pas facile, surtout pour une personne venant d’une zone de conflit. Après avoir vécu un ou plusieurs événements traumatisants, certaines personnes continuent de revivre l’expérience en flash back ou d’autres façons, ce qui peut avoir d’importantes répercussions sur leur vie. C’est ce qu’on appelle le trouble de stress post-traumatique (TSPT), une forme de trouble mental.
Les traumatismes et le TSPT sont souvent présents chez les personnes qui ont dû quitter leur foyer et leur pays en raison de conflits armés.

Si vous croyez souffrir du TSPT ou que c’est le cas d’un proche, la meilleure chose à faire est d’en parler à votre médecin. Vous pouvez également consulter la section à l’endos du présent guide qui présente des ressources à votre disposition selon la région.

Personnes disparues

Si vous perdez la trace de votre conjoint, de votre enfant, d’un ami ou d’un proche, communiquez avec la police. Il n’est pas nécessaire d’attendre pour signaler une personne disparue. Les policiers vous demanderont de l’information sur la personne et ses habitudes ainsi qu’une photo de la personne et tout autre renseignement qui pourrait aider à la retrouver.

Si vous prenez part à un gros événement en compagnie d’enfants, préparez au préalable un plan de mesures à prendre pour le cas où vous vous perdriez de vue.

Par exemple, vous pouvez prévoir un lieu de rencontre ou dire aux enfants qu’ils peuvent demander de l’aide à un adulte qui représente l’autorité comme un policier en cas de besoin.

Sécurité des aînés

Les renseignements qui suivent s’adressent aux communautés et, en particulier, aux aînés et aux personnes qui en prennent soin, et ont pour but de les sensibiliser à la maltraitance, à la fraude et à l’escroquerie dont peuvent être victimes les personnes âgées ainsi qu’aux inquiétudes liées à la sécurité de celles-ci.

La GRC est résolue à faire diminuer le nombre d’incidents mettant en cause des aînés et à accroître la sécurité des communautés en travaillant de concert avec la population. La sensibilisation aux techniques de prévention peut vous aider à reconnaître des situations potentiellement criminelles et à réduire ou à éliminer les risques.

En participant à la vie communautaire et en rencontrant les policiers de votre localité, vous pourrez vous sentir plus en sécurité. Vous contribuerez ainsi à enrichir les programmes et les services offerts dans votre communauté.

Maltraitance des aînés

Par maltraitance des aînés, on entend la violence, la négligence ou les mauvais traitements à l’égard des personnes âgées vivant dans une résidence privée ou en établissement, infligés par le conjoint, les enfants, des membres de la famille, un fournisseur de soins ou de services ou une autre personne en situation de pouvoir ou de confiance.

Le comportement d’un aîné victime de maltraitance peut changer de bien des façons, et les personnes qui interagissent souvent avec lui sont les plus susceptibles de s’en rendre compte.

Formes de mauvais traitements envers les aînés :
 

  • Négligence (par les autres)
  • Violence physique
  • Violence et exploitation sexuelles
  • Violence psychologique ou émotionnelle
  • Exploitation financière (vol ou utilisation des ressources financières ou des biens)
  • Abus dans les centres d’hébergement et de santé (surpopulation, milieu de vie insalubre ou de piètre qualité)
  • Violation des droits (restriction de la liberté et du droit à la vie privée)
  • Violence spirituelle (limiter le recours à des pratiques religieuses et spirituelles, à des habitudes ou à des traditions, ou priver la personne de ces pratiques, habitudes ou traditions)


Si vous ou une personne de votre entourage subissez de mauvais traitements,
SIGNALEZ-LE À LA POLICE!

 

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